Réhabilitation gériatrique : un pilier de la clinique Schönberg

Pourquoi la réadaptation gériatrique est-elle en pleine expansion à la clinique Schönberg ?
Le nombre de personnes âgées ne cesse d'augmenter et, avec lui, la demande de soutien ciblé après un séjour à l'hôpital. La réadaptation gériatrique est notre réponse à cette demande : nous accompagnons les patients qui viennent chez nous suite à une opération, une chute ou une autre modification aiguë, avec une approche personnalisée. Si ce domaine ne cesse de croître chez nous, c'est grâce à notre expérience, aux échanges étroits au sein de l'équipe - et à notre volonté de nous développer en permanence. Un signe visible de cette évolution est notre groupe spécialisé en gériatrie, récemment créé, qui aborde des thèmes pratiques issus du quotidien de la clinique et les traite de manière orientée vers la recherche de solutions.‍

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Quels sont les aspects de la réadaptation gériatrique qui nécessitent une attention et une collaboration particulières ?
La réadaptation gériatrique regroupe de nombreux thèmes : limitations physiques, modifications de la pensée ou du comportement, incertitudes dans l'environnement social. Souvent, ce n'est qu'au cours de l'évolution que l'on voit ce qui est réalisable - il faut alors de l'expérience, de la sensibilité et une procédure coordonnée. Nous ne prenons pas les décisions seuls : les soins, les thérapies, les médecins, le conseil de sortie et le conseil social ainsi que les proches apportent leurs connaissances. C'est ainsi que l'on obtient une image globale de ce dont une personne a vraiment besoin et des prochaines étapes qui sont judicieuses.

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‍Sur quoi les patientes et les patients peuvent-ils compter chez nous ?
Sur une équipe dotée d'une grande expérience de la réadaptation gériatrique. Les soins, les thérapies, le conseil de sortie et social et la médecine travaillent en étroite collaboration - dès le premier jour. Les transitions telles que le passage de l'hôpital à la rééducation ou le retour à domicile après la rééducation sont souvent liées à l'incertitude. Nous accompagnons activement ces processus et offrons aux patients et à leurs proches un soutien et une orientation.

Nous faisons appel à des connaissances approfondies, en particulier dans la gestion de la démence, du délire ou des maladies multiples. Nos collaborateurs se perfectionnent en permanence, que ce soit par des formations internes, des contributions de médecins ou des offres de formation continue interprofessionnelles. Cela nous permet de rester à la pointe de la technologie et de développer en permanence nos compétences gériatriques.

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‍Comment planifiez-vous la rééducation si chaque situation est si différente ?
Nous commençons par nous faire une idée aussi précise que possible : Quelle est la mobilité de la personne ? Qu'en est-il de la cognition, de l'état nutritionnel ? Nous recueillons ces informations à l'aide de différentes évaluations standardisées. Nous utilisons des instruments gériatriques reconnus - par exemple pour évaluer la cognition, la mobilité, l'alimentation ou les besoins en soins - et discutons des résultats en équipe.

Nous nous assurons ainsi que chaque thérapie est adaptée individuellement - à ce qui est prioritaire et à ce qui peut être atteint de manière réaliste. Certains patients ont surtout besoin de physiothérapie, d'autres de plus de stimulation cognitive ou de soutien au quotidien. Notre objectif est toujours de trouver ensemble la voie la plus adaptée : un retour dans l'environnement habituel ou une solution de suivi appropriée.

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‍Qu'est-ce que tu apprécies particulièrement dans ton travail en rééducation gériatrique ?
Le fait que j'accompagne les patientes et les patients dès le premier jour. Je suis proche, je vois comment quelqu'un évolue - parfois très lentement, mais régulièrement. Cette continuité est quelque chose de spécial. Pour beaucoup, je suis un peu comme leur médecin de famille pendant leur séjour. Je connais leur histoire, je sais ce qui les préoccupe et je peux les soutenir de manière ciblée. Et quand quelqu'un qui, au début, pouvait à peine se lever, redevient autonome - ce sont des moments qui me montrent que notre travail a vraiment un impact.

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Dans quelle direction la réadaptation gériatrique doit-elle évoluer chez nous ?
Je souhaite que nous puissions répondre de manière encore plus ciblée aux différents besoins. Certains ont surtout besoin de mobilisation, d'autres plutôt d'un soutien cognitif ou d'une aide dans la structure du quotidien. Nous répondons déjà à cette diversité par une large offre thérapeutique et nous continuons à développer nos connaissances.

Le développement professionnel continu de nos équipes en est un élément important. Les soins organisent régulièrement des formations continues internes sur des thèmes gériatriques, nous faisons appel à des perspectives médicales et thérapeutiques - et avec le nouveau groupe spécialisé en gériatrie, nous créons désormais une plateforme pour relever systématiquement les défis du quotidien de la clinique, les analyser et les transférer directement dans la pratique. J'y vois une grande chance d'approfondir notre savoir-faire de manière ciblée et d'adapter encore mieux les soins aux personnes âgées à leur situation de vie.

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‍Quel rôle la réadaptation gériatrique jouera-t-elle à l'avenir à la clinique Schönberg ?
La réadaptation gériatrique va devenir encore plus importante pour nous - j'en suis convaincu. Notre société vieillit et de plus en plus de personnes ont besoin d'un soutien ciblé après un séjour à l'hôpital afin de retrouver une vie aussi autonome que possible. C'est précisément là que nous intervenons. Nous offrons du temps, de l'espace et un accompagnement professionnel - dans une phase de la vie souvent liée à l'incertitude. Je vois notre clinique comme un lieu qui accueille les personnes, les renforce et les aide à développer de nouvelles perspectives. C'est ce qui fait que ce domaine est déjà central aujourd'hui - et le sera d'autant plus demain.