Façonner la culture, accompagner le changement, permettre le développement

Bienvenue à la clinique Schönberg, Sarah ! Tu vas contribuer à façonner et à développer nos RH - comment as-tu vécu tes débuts ici ?
Je me suis sentie très bien accueillie dès le premier instant. Dès le début, deux collègues se sont approchées de moi et m'ont saluée personnellement - un petit geste qui a déclenché beaucoup de choses chez moi. Il m'a montré à quel point l'ouverture et la cordialité sont présentes ici. C'est précisément cette culture qui m'a convaincue dès le début - et qui a été l'une des raisons pour lesquelles j'ai délibérément choisi la clinique Schönberg. Ici, je veux participer à l'organisation.

Comment ta compréhension des RH a-t-elle évolué au fil des ans - et à quoi accordes-tu une importance particulière aujourd'hui ?
Auparavant, je percevais les RH comme une fonction de soutien - avec pour objectif que les affaires courantes fonctionnent et que l'organisation soit bien positionnée. Aujourd'hui encore, c'est essentiel.

Avec le temps, ma compréhension s'est toutefois élargie. Aujourd'hui, je considère les RH comme faisant partie d'un système vivant, qui ne se contente pas de collaborer, mais qui réfléchit et participe à la conception. Car c'est l'homme qui, par son comportement et ses décisions, façonne l'organisation.

C'est pourquoi il faut une compréhension des RH qui rende le développement possible - en mettant l'accent sur la collaboration, l'autogestion et la capacité de changement. Non pas comme un supplément, mais comme une partie du mouvement commun vers l'avenir.

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Tu as une grande expérience des processus de changement et du développement culturel. Comment souhaites-tu l'apporter ici au Schönberg - et à quoi tiens-tu particulièrement ?
Je suis convaincue que le changement réussit lorsque les gens se sentent impliqués - et non simplement concernés. Je n'ai certainement pas toutes les réponses, mais j'aime poser des questions qui ouvrent des portes. Ce qui m'importe, c'est de créer un espace dans lequel le développement peut se faire en commun.

La stratégie "Clinique Schönberg 2035" est pour moi une invitation à nous mettre en mouvement ensemble. Mon objectif est de clarifier sa signification avec des personnes de tous les domaines - et d'en faire un chemin qui crée une orientation, qui relie et qui est vraiment perceptible dans le travail quotidien.

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Quelle est pour toi l'essence d'un bon travail en matière de ressources humaines - surtout si l'on considère le quotidien de notre clinique ?
Pour moi, il s'agit de prendre le pouls des gens - non pas à l'arrière-plan, mais au cœur de l'action. Les RH doivent comprendre ce qui donne de l'énergie aux gens, où ils trouvent du sens - et où ils ressentent de la frustration. Il ne suffit pas de voir les symptômes. Un bon travail RH permet d'identifier les liens, de découvrir des schémas et de mettre en évidence les enchevêtrements inconscients du système.

Il s'agit de créer des conditions cadres dans lesquelles la confiance, le développement, la collaboration et l'apprentissage sont possibles. L'être humain est au centre - non pas en tant que ressource, mais en tant que partie vivante d'un tout. Si nous prenons cela au sérieux, les RH agissent bien au-delà de leur propre domaine. En effet, lorsque les collaborateurs se sentent vus, entendus et impliqués, cela a un effet direct sur nos patients - dans l'attitude, dans les relations et dans la qualité de notre travail quotidien.

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Qu'est-ce qui t'attend ensuite - et de quoi te réjouis-tu particulièrement ?
Je prends délibérément le temps d'écouter et de comprendre : Où en sommes-nous aujourd'hui en tant qu'organisation ? Qu'est-ce qui caractérise notre quotidien - structurellement, culturellement, humainement ? Et comment le système de santé agit-il sur nos collaborateurs, nos processus, notre attitude ?

Je m'intéresse à ce dont les gens ont besoin - en termes d'orientation, de compétences, de structure - pour bien traverser le changement. Car ce n'est que lorsque nous comprenons ce dont ils ont vraiment besoin que nous pouvons évoluer ensemble dans une direction cohérente.

Je me réjouis particulièrement de l'échange ouvert : des réactions sincères, des questions critiques et des perspectives qui, au début, frottent peut-être, mais qui, justement pour cette raison, émeuvent. Et le sentiment agréable de voir la confiance naître des discussions - et, petit à petit, quelque chose qui fait sens et qui rassemble.

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